Pour autant que je sache, d'après mes souvenirs d'enfance et d'adolescence, j'ai toujours aimé les changements. J'ai toujours été ravie de voir une période de la vie qui se termine et une nouvelle qui commence. J'affectionnais les rentrées, les nouveaux cahiers qu'on entame, j'adorais déplacer les meubles de ma chambre dès que j'en éprouvais l'envie. Même au point de vue sentimental, il y a du bon dans le changement: une rupture force à trouver de la force en nous qu'on ne soupçonnait pas, les parents se transforment en personnes lorsqu'on grandit, on perd des amis... pour moi, dans tout cela, il y a la vie qui se manifeste. Sans changement, à mes yeux, mon univers était une nature morte.
Aujourd'hui aussi, j'aime le changement, même s'il s'accompagne de moments de tristesse: les gens qui déménagent et partent au loin (ils pourront me rapporter leurs aventures!), quitter un lycée où j'ai travaillé pendant 4 ans (j'ai la chance d'en découvrir un nouveau!), mon appart que je devrai bel et bien quitter dans un futur pas trop éloigné...
Aujourd'hui aussi, j'aime le changement, même s'il s'accompagne de moments de tristesse: les gens qui déménagent et partent au loin (ils pourront me rapporter leurs aventures!), quitter un lycée où j'ai travaillé pendant 4 ans (j'ai la chance d'en découvrir un nouveau!), mon appart que je devrai bel et bien quitter dans un futur pas trop éloigné...
MAIS (et c'est peut-être là un signe que je vieillis, lentement, mais sûrement) plus le temps passe, plus je sais quelles sont les choses que je veux garder, celles que je ne voudrais jamais perdre ou modifier.
Je pense que j'aimerai toujours le changement, les rentrées, l'odeur d'un nouveau cahier... mais je suis de plus en plus sereine dans mon tri entre ce qui est fugitif et ce qui persiste.